Par Emmanuelle Cosserat
Par Emmanuelle Cosserat
Des talents se rencontrent…
Ils partagent leur « Passion de la création »
Met en lumière des talents
Met en lumières des créateurs
Diffuse des créateurs et ses talents
RASSEMBLER
DIFFUSER
PARTAGER
METTRE EN AVANT-SCENE
Lumière Sur Artistes vous présente ses talents venues d’ici et d’ailleurs.
Où la sculpture et la danse vont se rencontrer.
Où la musique et la photographie vont s’emballer.
Où la peinture va s’enivrer de parfum.
Et les couleurs vont vous ravire…
Organisation d’un et de plusieurs événements à but lucratif, culturel, qui diffusent des artistes et créateurs.
Elle a pour but de promouvoir des œuvres et créations.
Un et des événements itinérants, qui s’exposeront dans différentes capitales.
Lisbonne et Montréal seront les prochaines destinations.
Cet événement vous présente de façon incroyable des talents qui vont se mettre en scène.
Une promotion,
Un Concept pour vos clients.
Une mise en scène de créateurs rassemblés pour vous,
Une lumière sur un thème, une passion,
C’est un partage…
Venez découvrir photographes, sculpteurs, danseurs, musiciens, parfumeurs,
Donnez à vos cinq sens une découverte étonnante,
Faites partager notre joie et notre passion…
Une mise en scène…
Un partage, une danse,
Un incroyable rassemblement,
Un sculpteur rencontre un peintre, la photographie danse un tango…
Le dessin rencontre un saxo
Venez vous enivrer de cette subtile essence…
Donnez vie à vos sens,
Une nouvelle note de musique pour l’été,
Offrez-vous le LUX d’une vive passion !
Je dessine des animaux avec un désir de répondre au besoin d’évasion qui est en nous. Je souhaite que le spectateur puisse retrouver “l’animal” qui est en lui : l’animal étant l’inspiration créatrice qui est en chacun, l’âme de la vie.
Avant de commencer un dessin, je fais le vide en moi, je me “connecte” avec le sujet : son âme, son vécu, le symbole qu’il représente. Et je l’idéalise pour révéler son essence propre et lui rendre hommage.
“J’attrape” son énergie vivante pour la libérer sur le papier et l’exposer au spectateur.
Je n’ai pas seulement un crayon au bout des doigts, je caresse un animal. Je sens la texture de ses poils, le velouté, le soyeux…
C’est un travail abstrait au départ qui peu à peu se transforme en de l’hyperréalisme. Je ne dessine pas un oeil ou une oreille, mais des tâches ou zones de couleurs.
Le crayon est un médium particulier car on ne peut pas totalement gommer un trait, il reste toujours une marque ou des traces de pigments sur le papier.
Il faut avoir au préalable parfaitement analysé et sélectionné les couleurs à utiliser car le mélange se fait jusqu’à saturation par superposition : j’obtiens les teintes par transparence directement sur le papier.
C’est une sorte d’illusion : le spectateur se laisse emmener dans un autre univers et ne voit plus que l’animal tel que je le lui révèle, il oublie le support sur lequel je l’ai fixé. A son tour il peut le voir et le sentir comme s’il était là, vivant.
Atelier Préparatoire Hourdé (1988), diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts et Techniques en architecture intérieure et éphémère (1992), diplômée de l’Ecole Supérieure d’Arts Graphiques (Atelier Met de Penninghen) en architecture intérieure (1994), obtention du certificat de l’Office Professionnel de Qualification des Architectes d’Intérieur (1997).
Architecte d’intérieur durant 8 ans, Corinne Dupeyrat utilise la technique du dessin au crayon de couleur pour illustrer ses projets. Elle réalise ses premiers portraits d’animaux en 1998, puis décide de s’y consacrer exclusivement fin 2002 et répond depuis à de nombreuses commandes. L’architecture a développé chez l’artiste un goût certain pour la précision et le sens du détail, qualités essentielles pour obtenir ce réalisme vivant qui caractérise les dessins de Corinne Dupeyrat.
Depuis 2006, Corinne Dupeyrat est cotée à Drouot.
2013 :
• Society of Wildlife Artists, Londres (GB).
• The Horse in Art 2013, Londres (GB).
• La Nuit des Amazones – Deauville (14).
• Wildlife Artist of the Year – Mall Galleries, Londres (GB).
• Le Renouveau de l’art animalier à Paris.
• Charles H. Mac Nider Art Museum (USA).
• Kenosha Public Museum (USA).
• Singletary Center for the Arts, Lexington (USA).
2012 :
• The Horse in Art, Londres (GB).
• 52ème exposition annuelle de La Society of Animal Artists, Hiram Blauvelt Art Museum (USA).
• Aranima 2012, Espace Beaurepaire à Paris.
• Artists for Conservation Festival, Vancouver (Canada).
• Exposition d’art équestre Aranima, Quartier des Célestins de La Garde Républicaine à Paris.
• Wildlife Artist of the Year – Mall Galleries, Londres (GB).
2011 :
• Arts et Haras, Exposition itinérante.
• ArAnimA 2011, Hip Galerie à Paris.
• Tableaux de chasse, Ecomusée des Monts du Forez à Usson en Forez (42).
2010 :
• Exposition personnelle au Domaine du Ciran à Menestreau en Vilette (45).
• Exposition personnelle au Cercle Munster, Luxembourg.
• Galerie Entre Sable et Bruyère à Châteuneuf s/ Loire (45).
• Evasions équestres au Polo de Paris.
• 34ème Salon National des Artistes Animaliers, Bry s/ Marne (94).
De 2003 à 2009 :
• Galerie Paris Art et Antiques à Oslo, Norvège.
• 7ème Biennale d’Art Animalier, St Pierre–lès–Nemours (77).
• Horse Fair International, Dubai (EAU).
• Horse Art à Athènes, Grèce.
• Siège social des Haras Nationaux à Paris.
• Salon du Dessin et de la Peinture à l’eau au Grand Palais à Paris.
• Musée Aquarium de Nancy (54).
• Exposition personnelle, galerie L’Arche de Noé à Nançay (18).
• Salon d’Art Nature et Animaux à Paris.
• Galerie de Tourgéville (14).
• 1er Salon d’Art Equestre à Paris.
• Prix d’excellence du jury, 52ème exposition de la Society of Animal Artists (USA).
• Prix du Portfolio, 2ème et 5ème prix de dessin décernés par Ex Arte Equinus (GB).
• Prix de la presse du 6ème Salon d’Art Nature et Animaux.
• Associate member de la Society of Feline Artists (GB).
• Signature member de Artists for Conservation (Canada).
• Membre de la Society of Equestrian Artists (GB).
• Signature member de la Society of Animal Artists (USA).
• Académicienne Associée de l’Académie des Beaux Arts de Saint Louis (Polynésie Française).
• Magazine « Essence » et Mayfair Magazine, 2013.
• Reportage vidéo sur Cavadeos.com, 2011.
• Emission de radio « Circulez, y’a tout à voir » sur Méga FM, 2010.
• Chronicle of the horse, 2009.
• Art animalier, éd. Abbate – Piolé, 2008.
• Magazine « Vos chiens » n°160, 2008.
• Magazine « Cavalière », 2007
• Le livre des artistes contemporains, éd. La Gazette des Arts, 2007.
• Magazine « Equus – Les chevaux » n° 62, 2005.
• Reportage pour l’émission Artcheval sur la chaîne Equidia, 2003.
Mon travail est toujours sur le fil, entre le trait et la matière,frisant souvent l’abstraction mais laissant malgré tout place à la figure.
Je me sens poussée vers l’action de peindre mais jamais maître du résultat…
Je cherche à me dégager du superflu pour avancer avec un esprit libre, laisser advenir « la chose juste » ….
Finalement c’est l’image qui choisit d’exister…
Peindre est aussi pour moi un jeu très physique : mettre toute mon énergie a faire jaillir le trait, à « cuisiner » les pigments, les craies, les encres sur la toile ou le papier.
La matière, en ce qu’elle a de plus charnel, m’est aussi nécessaire que la pensée, dans sa dimension cérébrale , intuitive et spirituelle.
De 2006 à 2008 : Travail dans l’atelier de Frank Hommage, Nancy
2000-2011 : Développement de ma peinture personnelle
1991-1999 : Décors peints- Développement de ma peinture personnelle.
1990 : IPEDEC : Ecole de trompe-l’œil de Pantin ; 2eme prix.
1987-97 : Ateliers de modèle vivant de la ville de paris,
Travail avec jean Claude Athané
1987-89 : Stylisme et création textile.
1986 : Arts appliqués Duperré – Formation stylisme.
Beaux arts de Paris – auditeur libre (modèle vivant en mouvement).
1985 : Atelier Hourdé – préparation aux écoles d’art
2011 :
• Expo individuelle, ARCADES INSTITUTE – Tours
• Galerie B – Albi
• 18eme Salon d’art visuels de poitiers
2010 :
•Expo « Art et Vin », La garenne Colombes
• Expo individuelle Cabinet Avens
• Grand Marché d’Art Contemporain – Chatou
• Salon ART EN CAPITAL – Grand palais
• Galerie ENVIE D’ART
2009 :
• Expo individuelle NEXITY
• Expo collective – Atelier- Ville d’Avray
2008 :
• Expo collective – Atelier – Malakoff
2006, 2008 :
• Expo individuelle Cabinet Avens
2005 :
• Expo – LA CIGALE dans le cadre de l’évènement « Les Conversations Essentielles ».
• Expo collective « EN-VIS-A-VIS », Ile de la Jatte.
• Expo collective, mairie du 6eme arr., dans le cadre de l’opération « les petits Citoyens », parrainée par le sénat.
• Expo individuelle – Atelier – Paris 9eme
2004 :
• Expo individuelle ESPACE CREA- Rue saint placide
2001 :
• Expo individuelle – Atelier – Paris
2000, 2003 :
• Expo individuelle « Art et vins »- Atelier – Paris 9
1998 :
• Salon d’automne – Rocquencourt.
1996 :
• Expo individuelle – Atelier – Saint-Cloud
Yes Art GALLERY- St Idesbalt, Belgique
Exposition été 2017
AFFORDABLE ART FAIR New York
Avril 2017
Galerie CORINNE LEMONNIER – Le Havre
Exposition personnelle 8 Avril- 9 Mai
AFFORDABLE ART FAIR Bruxelles, Londres
Fevrier-mars 2017
Galerie OLIVIER ROUSSEAU, Tours
Décembre, Janvier 2016
Expo collective
AFFORDABLE ART FAIR NEW YORK
28 Sept/2 Oct, Galerie Barrou Planquart
Galerie ARTUP, Knokke, belgique
A partir de Juin 2016
PARCOURS NOVART- Villeveque, Anjou
20 Juin, 23 Aout 2016
GALERIE OLIVIER ROUSSEAU- Tours
EXPOSITION PERSONNELLE
du 12 Mai au 2 Juillet 2016
PRINCE ET PRINCESSE ART GALLERY_96,Rue de grenelle- Paris
EXPOSITION PERSONNELLE
du 5 Avril au 30 Mai 2016
EXPOSITION DISTANCES- Croissy sur seine
AFFORDABLE ART FAIR Londres
Mars 2016
Galerie BARROU PLANQUART
AFFORDABLE ART FAIR Bruxelles
Fevrier 2016
Galerie BARROU PLANQUART
GALERIE AU DELA DES APPARENCENCES -Annecy
GALERIE BARROU PLANQUART
Exposition Personnelle 1-15 Octobre 2015
4, rue des Guillemites, paris 4e
AAF NEW YORK – 10-13 Sept 2015
Galerie BARROU PLANQUART
Galerie OLIVIA GANANCIA
Exposition collective GALERIE OLIVIER ROUSSEAU – Tours
17 Juillet -1er Aout / 19 Aout -5 Septembre
Parcours Art et Chapelles,6 Chapelles,6 Artistes, region ANJOU
Creation d’une Oeuvre pour la chapelle de la Coutardière
Jusqu’au 23 Aout 2015
www.artetchapelles49.fr
Exposition Collective YES ART GALLERY – Saint Idesbald (Belgique)
Juillet-Aout-Septembre 2015
AFFORDABLE ART FAIR Hong Kong
22-24 Mai 2015
AFFORDABLE ART FAIR Londres
12-15 Mars 2015
AFFORDABLE ART FAIR Bruxelles
6-9 Fevrier 2015
START Strasbourg 21-25 Novembre
Galerie Virginie Barrou Planquart
GALERIE OLIVIA GANANCIA- Paris
Exposition Personnelle
du 19 Septembre au 4 Octobre 2014
Vernissage Jeudi 18 Septembre
GALERIE CORINNE LEMONNIER – Le Havre
Exposition du 6 au 30 Septembre 2014
Scope BASEL- Bâle, Suisse
du 17 au 22 JUIN
Galerie BARROU PLANQUART
AAF Londres-Hampstead
du 12 au 15 Juin 2014
Galerie OLIVIA GANANCIA
PORTES OUVERTES DES ATELIERS DE LA MORINERIE – Saint Pierre des Corps(Tours)
Expo dans l’atelier de Judith Marin
24/25 Mai 2014
Affordable Art fair NEW YORK
3-6 Avril 2014
GALERIE BARROU PLANQUART
GALERIE CORINNE LEMONNIER-Le Havre
depuis Octobre 2013
Expo collective
GALERIE BARROU PLANQUART
16-31 mars,
41, rue Vieille de temple – Paris
Affordable Art fair Londres Battersea
13-16 Mars 2014
GALERIE BARROU-PLANQUART
Affordable Art Fair Bruxelles
du 6 au 10 Fevrier 2014
GALERIE BARROU PLANQUART
GALERIE OLIVIA GANANCIA – 16 rue dauphine – Paris
Exposition GALERIE DE GRANCY – Lausanne
7 Décembre – 12 Janvier 2013-2014
www.galeriedegrancy.com
Affordable Art Fair New York
du 3 au 6 octobre 2013
GALERIE VIRGINIE BARROU PLANQUART
www.affordableartfair.com/newyork/
START Strasbourg
du 22 au 25 Novembre 2013
GALERIE VIRGINIE BARROU PLANQUART
www.st-art.fr
MAC PARIS
du 28 novembre au 1er Décembre 2013
www.mac2000-art.com
Affordable Art Fair Bruxelles
du 21 au 24 Fevrier 2013
Avec la GALERIE OLIVIA GANANCIA
www.galerieoliviaganancia.com
www.affordableartfair.com/brussels/
Lille Art Fair
du 7 au 10 Mars 2013
Avec la GALERIE OLIVIA GANANCIA
www.lilleartfair.com/
Affordable Art Fair Londres
du 7 au 10 Mars 2013
avec la GALERIE VIRGINIE BARROU PLANQUART
www.galeriebarrouplanquart.com/
www.affordableartfair.com/battersea/
EXPOSITION GALERIE VIRGINIE BARROU PLANQUART
du 21 au 30 Mars 2013
41 rue Vieille du temple 75003 Paris
PULSART le Mans
du 9 au 12 Mai 2013
www.pulsart-lemans.com
EXPOSITION avec ARTISTES A VENIR
du 30 Novembre au 6 Décembre 2012
Demeure des comtes de Champagne – Reims
ST-art Strasbourg avec la galerie BARROU-PLANCART
du 23 au 26 Novembre 2012
MAC PARIS
du 22 AU 25 Novembre 2012
Porte Champerret
Galerie Olivia Ganancia
Exposition du 14 au 29 septembre
16, rue Dauphine 75006-Paris
et en permanence à la galerie www.oliviaganancia.com
Galerie BRIGITTE CAPY– Paques 2012
Hossegor
GALERIE ENVIE D’ART – 24,rue Treilhard – Paris 8
www.enviedart.com
MIAC-PULS’ART – Le Mans
DU 16 AU 20 MAI 2012
www.pulsart-lemans.blogspot.com
ABBAYE DE LA CLARTE DIEU – St Paterne Racan
exposition avec Julita Moussette, sculpteur
DU 2 AU 11 MARS 2012
EXPOSITION :
DU 7 AU 20 AVRIL 2011 – ARCADES INSTITUTE – 8, rue de la monnaie – TOURS
GALERIE B – ALBI
à partir de juin 2011
SALON DES ARTS VISUELS – POITIERS
du 3 au 25 septembre 2011
SALON DES PETITS FORMATS – TOURS
16, 17, 18 décembre, à l’imprimerie, 35, rue Bretonneau.
MAGAZINE 37° – JUILLET 2015
Albane de Saint-Remy et son œuvre : des femmes et de l’air.
Le galeriste Olivier Rousseau a profité du calme de l’été pour mêler à sa guise les œuvres de trois femmes de son «catalogue», donnant une lecture très personnelle des multiples liens possibles entre trois univers profonds et troublants : les paysages fabuleux (au sens propre) deSandrine Paumelle dialoguant et, d’une certaine manière, accueillant les femmes énigmatiques – «âmes silencieuses» – de Corinne Heraud et l’héroïne au dos tourné de la tourangelle Albane de Saint-Remy, dans un accrochage osé (car plein de partis pris), mais tout à fait réussi. Nous avons rencontré cette dernière au milieu de ce meeting pictural envoûtant.
Alors que Corinne Heraud et Sandrine Paumelle utilisent la photographie comme matière première et support de leur travail de peinture, Albane de Saint-Remy explore depuis plus de vingt ans différentes approches de la peinture : du stylisme au trait brut, en passant par le fond-paysage et les matières (la gouache semble être sa nouvelle meilleure amie du moment).
«J’ai commencé par le trait : lorsque je vivais à Paris, j’ai fait beaucoup de dessins académiques que j’ai accumulés. Un jour, je les ai repris, j’en ai fait une sélection et je me suis mis à les peindre. C’est ainsi que j’ai démarré mon travail. Vingt ans plus tard, je fais le cheminement inverse : je pars de la peinture d’où je fais jaillir le dessin»,explique cette Tourangelle d’adoption, qui a posé ses valises ici en 2008.
La parenthèse nancéenne
Entre Paris et Tours, il y a eu une période de rupture au cours d’un séjour de trois ans à Nancy pendant lequel elle abandonne ses personnages pour travailler le fond, écrin faussement abstrait dans lequel ils pourraient évoluer de nouveau un jour. «J’avais besoin de choses simples, de tester des univers vides, sobres, avant de revenir à mes personnages. Du coup il y a eu par la suite une sorte de renaissance de mes personnages à partir des fonds, de leur atmosphère et de leur structure.»
Très narrative, l’œuvre d’Albane de Saint-Remy met en scène dans une centaine de tableaux (une petite dizaine sont visibles ici) une femme, d’âge incertain mais plutôt jeune, qui semble à la fois observée d’assez près mais insaisissable, surprise dans son intimité mais indifférente et vaquant à diverses occupations jamais vraiment définies. «J’aime ne pas tout dévoiler : »cette femme est dans le mouvement, dans l’action, mais ce qu’elle fait vraiment reste secondaire.»
Une chanson de geste(s) gracieuse et sans fin
Cette héroïne silencieuse et toujours de dos sait peut-être que nous la regardons, mais joue l’indifférence, nous invitant à la suivre sans jamais vraiment nous le demander. Albane de Saint-Remy nous emmène dans ce voyage sans but apparent et en suivant cette femme dans ses activités et ses explorations on finit par se demander si l’artiste elle-même, génitrice de son héroïne, maîtrise encore vraiment tout ça. «Non, l’histoire de cette femme m’échappe, c’est évident. Sans aller dire qu’il s’agit d’une forme de peinture automatique comme on parle d’écriture automatique, je travaille quand même de manière très intuitive. Il m’est arrivé parfois de ne pas me laisser porter par mon personnage et son histoire, de vouloir décider certaines choses et mes toiles ne fonctionnaient pas et n’ont pas trouvé leur place dans cette aventure.»
«Née dans la bagarre», cette jeune femme, à force de légèreté et de transparences, semble parfois disparaître, comme portée par un air omniprésent dans ces grands formats aux plans pourtant serrés. Pas de cieux immenses, aucun cerf-volant en vue, pourtant des gestes, des taches de couleurs (surtout dans les travaux récents), des rafales de vent presque invisibles et des bouts de ficelles ça et là suggèrent la pratique de cette activité aux accents oniriques et enfantins.
On retrouve aussi dans les compositions quelques vestiges des premières amours d’Albane : le stylisme et la danse. Chaque tableau écrit un chapitre d’un personnage auquel on s’attache sans avoir vu son visage, de par la simplicité de ses attitudes, de par sa vivacité, son apparente joie de vivre ou au moins d’être et de se mouvoir dans un monde regorgeant visiblement de surprises à découvrir et d’expériences à mener.
Une première à Tours
Il s’agit de la première exposition «officielle» et véritablement publique d’Albane de Saint-Remy à Tours. D’autres œuvres seront présentées dans deux semaines à l’Affordable Art Fair de New York où elle sera représentée par ses deux galeries parisiennes, Olivia Ganancia et Valérie Barrou-Planquart.
«J’ai rencontré Albane à Paris il y a quelques années, j’ai tout de suite été attiré par son univers et par sa personnalité. Lorsque j’ai créé ma galerie, c’est tout naturellement que nous nous sommes rapprochés en vue d’une exposition,» déclare un Olivier Rousseau ravi de pouvoir montrer ce travail et notamment une œuvre récente somptueuse qu’il garde jalousement près de son bureau ! Il n’est d’ailleurs pas le seul à être séduit car côté acquisitions, les collectionneurs Tourangeaux (ou d’ailleurs) sont au rendez-vous.
Un degré en plus
> Exposition «En filigrane» jusqu’au 5 septembre 2015, 48 rue de la Scellerie – Ouvert du mercredi au vendredi de 14h30 à 19h, le samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 19h et sur rendez-vous. Entrée libre.
JUILLET 2015
Mme Nouzarède, propriétaire de la chapelle de la Coutardière, Albane de Saint-Rémy, l’artiste peintre et Marion Julien, l’organisatrice.
Cette année, le circuit Art et chapelles, qui associe la mise en valeur du patrimoine religieux, par l’art contemporain et le tourisme vert, propose la découverte de six chapelles dans les vallées de la Sarthe et du Loir.
Albane de Saint-Rémy expose ses oeuvres dans la chapelle de la Coutardière à Brissarthe. Fondée en 1531 par le seigneur de la Coutardière, elle est ornée d’intéressantes peintures murales : un grand saint Christophe, sur un mur, et les douze apôtres sur un autre.
Albane de Saint-Rémy a laissé mûrir son projet pendant un an en réfléchissant aux personnages qui allaient faire face aux apôtres. Finalement, ce sont trois peintures de femmes qui se sont imposées comme « une évidence » pour cette confrontation : Mlle Marthe de l’Évangile, Marie-Madeleine au milieu, et sainte Hildegarde, une intellectuelle, médecin, qui soignaient avec des plantes.
Ces toiles font sens, dans un univers poétique, avec des personnages qui ont un lien avec les fresques et le lieu. Elles entraînent le visiteur dans mille réflexions poétiques et sociales.
Samedi, lors de l’inauguration, Mme Nouzarède, propriétaire de la Coutardière, et Alain Bourrier ont accueilli les organisateurs et les membres d’Art et chapelles dans la cour du manoir, avant de partager un apéritif dans la grange attenante.
Jusqu’au 23 août, les vendredis et samedis, de 14 h à 19 h, les dimanches et jours fériés, de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h. Pour clore ce 11e circuit, l’ensemble la Violetta donnera des concerts dans l’église Notre-Dame de Brissarthe, le samedi 22 et le dimanche 23 août, de 16 h 30 à
MAI 2015
MAC PARIS – Blog de Prince-and-Princesse-Art-gallery.com
Ce vendredi 29 novembre, rendez-vous avec Priscilla au MACPARIS de la Porte Champerret.
[MacParis 2013]
125 artistes présentent leurs œuvres à un public trop absent. C’est dommage, car il y a de jolies choses. Nicolas Gasiorowski, un artiste de l’écurie de Prince and Princess Art Gallery, m’avait prévenu : il y a du lourd ! La sélection est rigoureuse et fait la place belle à la peinture : dieu merci, on revient aux fondamentaux. J’ai aimé la façon maladroite qu’avait David Chantob de défendre l’œuvre « Yan Pei Minguiste » de son rejeton Nathan Chantob, l’originalité de la technique de superposition de plexis que pratique Anne Boille, l’humilité de la peinture de Jérôme Delépine, les yeux superbes de Sandra Detourbet, la palette chromatique de Nicolas Gasiorowski, la vulgarité des grosses dames de Gibergues, la naïveté « Hopperesque » des toiles de Goyon, les drapées et soieries hyperréalistes de Lécureur, la technique de Jae Woo Park, la gentillesse et la générosité de Mélissa Pinon.
Mais, outre Nicolas Gasiorowski, c’est Albane de Saint Remy qui fait consensus : une belle peinture avec de superbes couleurs, une matière généreuse et des thèmes à la Degas. Elle expose chez Olivia Ganancia, comme Delphine de Luppé, une copine.
Vivre l’Art – MagazineBlog d’Art Actuel (peinture, sculpture, photographie)
contact : redaction.regart@gmail.com
jeudi 2 janvier 2014
ALBANE DE SAINT REMY : A PORTÉE DE MÉLODIE (Yannick Lefeuvre)
D’emblée à l’écoute des toiles d’Albane de Saint Rémy, nous ressentons une sensation d’envol, un glissement dans un rêve très doux, une tendresse inattendue pour la vie qui nous transporte.
Les toiles d’Albane ont ce pouvoir là ! Cela devrait suffire à notre plaisir de les regarder une à une et d’éprouver à chaque fois le sentiment d’une métamorphose de soi. Mais cette capacité due aux effluves de ses toiles de nous voir basculer dans le merveilleux ouvre à mon sens à un « dire vertigineux ». Une parole où la passion de la vie et de ses représentations trouvent des chemins.
Une amatrice d’art proteste car dit-elle les silhouettes figuratives sont inutiles et gênent l’abstraction dans son essor. Parfois l’amour ressenti ne s’évade ni de ses propres clichés ni de l’enfermement d’un connu « moderne ». Alors, sur une toile d’Albane ce qui ouvre la porte des émotions que l’on voit ici refusées pour cause de désobéissance à la pensée convenue (car il est dit que l’abstraction se doit de refuser tous signes figuratifs) c’est l’écart justement. L’écart entre cette pâte chaotique constituant un substrat puissant et coloré en amont et la finesse sensuelle d’un trait de craie soulignant par exemple une silhouette de jeune fille saisie sur le vif de son être vibrant.
Pour un « vrai dire », un pas de coté vis à vis des certitudes se révèle nécessaire et c’est là que se situe pour tout un chacun une chance de voir pour soi, d’aller plus loin et de goûter à l’ineffable. Une transmutation du charnel de la couleur vers des éblouissements blancs, des ciels à venir et des horizons subtilement diaphanes nous guident. Ce creuset pictural qu’elle nous donne à voir prouve que ses cheminements abordent une connaissance inouïe.
Elle ne peint pas pour ou en osmose avec mais parce que c’est ainsi que cela s’énonce dans son processus pictural.
A nous de nous étonner d’un tel chemin, d’une telle prouesse qui ne cèdent sur rien que d’aller vers, d’être là et de s’y tenir au plus près d’une fulgurance épanouie.
Elle redonne au regard ses capacités visuelles, celles d’une vibration oubliée et tout à coup reconnue. Un sentiment de plénitude reprend vie en soi une fois l’émotion éveillée par les plages aux couleurs soutenues.
Par ses substances charnelles ne faisant impasse ni de la violence (arcs jetés, déchirures noires, gribouillis informes) ni des douceurs (lignes tenues, roses pastels, souffles d’or), ni des caresses de tendresse (coupes, barques, bulles en suspension…), les conjuguant comme autant d’émotions vécues et lui appartenant.
Puis ces quelques signes ou éléments originels par elle convoqués se déploient sur sa table après cuisine odorante comme autant de fruits, d’oiseaux et de feuilles complices. Autant de références personnelles qui, transfigurées nous emmènent « naturellement » du visible vers l’invisible. Nous, devenus funambules avançons entre ciel et terre sur ce fil qu’elle institue comme élément reliant d’elle à nous et de nous à tire d’elle. C’est magnifique !
De plus, dans les tensions des quatre éléments assortis aux cinq sens, le temple ainsi installé cache des entités studieuses vers lesquelles nous pouvons aller prier et marmonner d’anciennes comptines, des formules magiques et des psalmodier des sortilèges encore efficaces. Ce qu’il en est de nous à cet instant où le regard s’approfondit est évanescent et seule la poésie pourrait apporter une variation à sa hauteur.
Ainsi j’arrête d’en écrire plus et je me laisse aller au plaisir égoïste (ce qui fut vrai tout au long de l’écriture de ce texte) de puiser au cœur des sources rafraîchissantes de ce qu’elle nous donne dans une volée de rêves, un état de désir.
Quelle joie de rencontrer un jour une grande artiste qui nous donne sans emphase le plaisir de partager ses appétits d’être !
Biographie de l’auteur : Nathalie de Kaniv, ancienne élève de l’Institut d’Études Politiques de Paris et auditrice de l’IHEDN, spécialiste des relations culturelles et artistiques en Europe, a consacré une partie de ses recherches à la vie intellectuelle en Europe centrale et orientale et en Russie au début du 20ème siècle. Elle était lauréate du Prix d’excellence Eiffel (MAE) pour les recherches consacrée à l’histoire de l’idée européenne au sein de l’intelligentsia russe et ukrainienne du 20ème siècle. Invitée par le Collège européen de Strasbourg, Nathalie de Kaniv continue à travailler dans le domaine des réminiscences européennes dans le domaine de la littérature et de l’art. Elle publie plusieurs articles sur ce thème dans les revues scientifiques en Europe centrale et orientale.
En mars 2017, son premier roman « L’Aquarelle. Une maison anglaise en Ukraine » évoque les relations culturelles entre l’Europe et l’Ukraine à travers des liens familiaux porteurs de la culture européenne et dans une période des répressions du régime totalitaire. C’est aussi un roman de transmission car le thème de la filiation, des liens familiaux et la recherche des origines sont au cœur de ce texte.
L’aquarelle est un roman de Nathalie de Kaniv, disponible au format Kindle ou papier sur le site d’Amazon : www.amazon.fr, ICI
D’origine colombienne, Karen Trevisani est sculpteur. Après avoir vécu à Chicago et New York, elle est installée à Paris depuis 2000.
Designer graphique de formation, elle a d’abord exercé son métier dans le secteur de la publicité pour ensuite se consacrer exclusivement à la sculpture abstraite.
Son oeuvre reflète sa fascination pour la matière brute, la dualité mobile/immobile et l’interaction entre ombre et lumière, formes et couleurs.
Les artistes français à Londres
du 13 au 18 janvier 2014
5th Base Gallery
23 Heneage street, LONDON E1 5L3
Art en Capital « Comparaisons 2013 »
du 4 décembre au 8 décembre 2013
Grand Palais Paris 8ème France
Salon de Réalités Nouvelles 2013
du 22 a 29 septembre 2013
Parc Floral de Paris – France
Art en Capital « Comparaisons 2012 »
du 28 novembre au 2 décembre 2012
Grand Palais Paris 8ème France
Novembre 2011
Art en Capital « Comparaisons 2011 »
Grand Palais Paris 8ème France
L’EMPREINTE DE L’AFRIQUE
Ce peintre des origines, né en 1951, a vécu toute son enfance au Cameroun.
Il est définitivement marqué par la luxuriance de ses paysages. Forêts et rochers
s’enchevêtrent dans les lacs et les plages et croisent leurs couleurs vives en une
ardente magie. Manguiers et moabis, qui s’enracinent dans la terre ou se hissent
vers les nuages, sont source d’inspiration. Les femmes d’Afrique, à la sensualité
énergique et généreuse, sont une présence envoutante.
L’empreinte de cette Afrique ancestrale s’impose aux toiles de Didier Haardt en un vrai rite initiatique. Il en retient désormais les scarifications, ces entailles dans la chair des visages et des corps.
Ces balafres en creux et en relief, taillées à la lame de rasoir, qu’il reporte sur ses oeuvres, il en fait des sillons qui hantent ses routes et ses personnages, les confondant parfois avec les masques Bamilékés.
Sa puissante volonté de transmission crée l’éblouissement et la surprise dans nos
regards.
1999 – Exposition galerie du Grand Cerf, Paris
2001 – Exposition Les Voiles, château Potel /Ferté-Millon
2002 – Exposition Les Galbes, hall du PCF/Paris
2004 – Invité d’honneur Exposition Quai Montebello, Les Totems
– Exposition galerie Quai 17, Royan
– Salon Art Contemporain Bercy, Paris
2005 – Invité d’honneur exposition Place Monge, Paris
– Salon Art Contemporain Bercy, Paris
– Salon Art Contemporain Bastille, Paris
2006 – Salon Art Contemporain Bercy, Paris
2007 – Exposition atelier-Galerie Le Cru et Le Cuit
– Salon Art Contemporain Bercy, Paris
2010 – Performance place Monge, Paris
– Exposition galerie Lhomond, Paris
2012 – Artifice / exposition d’art contemporain
Dans les années 90, Jean-Paul Lozouet rencontre une personnalité décisive en le photographe Michel-Angelo Durazzo, photographe de plateau de Fellini qui sans aucun doute le met sur la voie de la photographie de spectacle. Dès 1991, Jean-Paul Lozouet réalise ses premières photos de théâtre au Théâtre de l’Athénée – Louis-Jouvet ; puis il réalise plusieurs travaux pour Jorge Lavelli au Théâtre de la Colline. En 1999 il rencontre le Teatro Malandro pour lequel il photographie tous les spectacles à commencer par Noces de Sang. A partir de 2001, il se consacre exclusivement aux photos de spectacles en collaborant régulièrement tant avec le Théâtre de la Ville qu’avec les éditions de l’Avant-scène théâtre.
Par Axelle Emden
“La photographie de spectacle est magique. Lorsque vous pénétrez dans un théâtre, vous savez déjà qu’il va se passer quelque chose : l’auteur l’a écrit”, confie le photographe. C’est vrai, l’auteur l’a voulu, le voudrait. “Le” destin du texte, le destin de nous. Et ce qu’on attend, de l’autre côté de la scène, c’est qu’il se passe quelque chose, devant nous mais surtout en nous, et secrètement sans doute, on attendrait bien la grâce à chaque fois. Elle n’est pas toujours au rendez-vous pourtant mais à chaque fois qu’elle surgit, on sait pourquoi on est venu. On sait pourquoi on fait le chemin, certains se rappellent pourquoi ils sont comédiens, d’autres se souviennent pourquoi ils sont journalistes… On sait pourquoi… “on est là”. “Là” dans la salle, ou “là” sur Terre, “là” en vie ?
C’est un peu cette histoire, cette évidence et cette question, que semble vouloir rappeler le photographe. C’est un peu cette échappée belle, palpable dans une salle mais jamais vraiment dicible, jamais totalement immortalisée ailleurs que dans le souvenir d’une image mêlée à un ressenti, c’est un peu cette folie, que semble raconter Jean-Paul Lozouet qui, en bon photographe, s’efface totalement pour laisser place au mouvement.
Ce n’est pas un hasard si un photographe se penche sur le mouvement par excellence, celui du spectacle, qui évidemment rejoue la vie des gens, les drames et les leurres, les rires et les amours. Pour Jean-Paul Lozouet, la rencontre décisive fut celle qui le mit sur le chemin de Michel-Angelo Durazzo, photographe de plateau de Fellini qui sans aucun doute le met sur la voie de la photo de spectacle. Dès 1991, il réalise ses premières photos du genre au Théâtre de l’Athénée – Louis-Jouvet. Rapidement ses images sont reproduites dans la presse nationale, diffusées par les agences Sygma, Stills, Specto, Maxppp puis Cit’en scene aujourd’hui. Un hasard ? On ne le croit pas.
Au théâtre national de la Colline, ses portraits de Jorge Lavelli sont appréciés; au Théâtre de la Ville il est l’auteur de plusieurs affiches (“Les bacchantes”, “Dans la solitude des champs de coton”, “Paradise”, “Catherine Barker”…). A l’Odéon, des photos du programme de “La mort de Danton”, à la Comédie Française, celles de “Pedro et le commandeur”… Depuis 2004,
Lozouet collabore régulièrement avec les éditions de L’avant-scène théâtre, la référence française en matière de texte de théâtre contemporain. Pourquoi lui ? La chance ? Le talent ? Un peu des deux sans doute, comme dans toutes les histoires, toutes les carrières. Mais autre chose aussi, surtout.
Car le regard qui se pose quotidiennement sur des travaux de photographes, et tout aussi quotidiennement sur les scènes vivantes, reconnaît instantanément l’évidence des clichés de Lozouet : il capte le moment du frisson, le mouvement qu’on aurait envie de dire parfait, le cadre esthétique certes, mais aussi l’émotion trop souvent perdue dès qu’elle est photographiée quand elle a lieu sur scène.
“Après 18 années d’un travail assidu et devant l’importance de mes archives confie le photographe, ce sujet : les relations homme-femme s’est imposé. Il est universel et par goût, me tient à cœur. Il m’aide sans doute à comprendre certains mystères de la vie. Le choix s’est concentré vers des scènes dont l’esthétisme est fort et je l’espère suffisant pour être considéré comme de l’art”, ajoute-t-il modestement, conscient pourtant de son talent à capter le moment juste.
Au-delà du simple pouvoir du cliché, Lozouet livre un regard intime et un brin engagé : n’est-ce donc que cela que nous venons voir au théâtre, l’amour et le bouleversement qu’il induit quand il se joue devant nous ? La rencontre racontée et soudain subite quand l’émotion pénètre le spectateur ?
Bourré de finesse et de simplicité, sa photographie à l’esthétisme évident “parle” aux amoureux de la danse, aux amoureux du théâtre, aux amoureux du spectacle… aux amoureux tout court ?
“La beauté des corps et/ou la puissance des émotions reproduites vous permettront peut-être de vous identifier, de réagir, de rêver… Après tout, qu’y a-t-il de plus intense, de plus beau que l’amour ?” Rien serions-nous tentés de lui répondre, sinon la vie, qui rend son avènement possible. Et les photos de Lozouet sont vivantes, lourdes des frissons rapportés, et bien moins faciles qu’il n’y paraît. La vie et son mouvement parviendraient-ils à transpercer cette pellicule ?
C’est d’abord un carambolage. Un choc de couleurs.
Il faut dire qu’elles ne refusent pas l’engagement : elles travaillent la toile au corps et assènent leurs coups à bout portant.
Elles jaillissent de toutes parts, s’enflent, s’érigent, s’insinuent dans les coins, refluent, se redéploient, prenant peu à peu possession de l’espace.
Ici, la moindre teinte est comme outrée. Les bleus, sûrs d´eux-mêmes, paraissent arrogants et provocateurs. Les rouges sont à vifs, toujours sujets à un coup de sang, tandis que les jaunes, en pleine incandescence, virent à l’orange et finissent par éclater comme des grenades trop mûres.
Nulle violence, cependant, dans ces déflagrations de couleurs. Au contraire : on croit discerner un air de salsa dans ce carnaval de nuances et comme un souvenir devant ces feux d’artifice de coloris.
Celui de la joie qui s’empare de l’Amérique Latine à la tombée de la nuit lorsque, saturé de chaleur et de soleil, tout un peuple s’écoule dans les rues pour rire et danser.
Chez Emmanuelle Cosserat, il y a aussi, omniprésente, la figure de la femme. Si les hommes ne sont ici que des pantins désarticulés, les mères, les épouses, les amantes apportent un peu de cette grâce et de cette humanité sans lesquelles il n’y a pas d’œuvre d’art. La série des femmes bleues, à l’évidence inspirée de Matisse, nous montre des mères plongées dans la méditation, en attitude de repli ou de prière, et des amantes pleines d’assurance, impérieuses et cambrées par le désir. Le tendre ovale de leurs visages est là pour nous rappeler que c´est par la stylisation, et par la recherche du réalisme, que l’on parvient à décrire le réel. Emmanuelle Cosserat n’est pas dans l’abstraction : elle est dans le réel.
Par Jean-René Van Der Plaetsen – Journaliste LE FIGARO
2013 : Réalisation du concept « Rencontre avec différents talents réunissant multiples créateurs, se rejoignant dans la Passion de la Création »
2012/2013 : Préparation et étude du projet artistique « Lumière Sur Artistes » mettant en avant des talents confirmés en Europe et aux États-Unis
2011 : Réalisation de peintures à la laque sur commande
2010/2013 : Réalisation de panneaux décoratifs sur commande
2010 : Participation à une exposition de photographies et de peintures –
Galerie Bertin – Miami
2009 : Organisation et exposition réunissant les photographies de J.P. Lozouet et les peintures d’E. Cosserat à l’agence Marcadet Event
Thème : « La Dualité, la Relation Homme-Femme »
2007/2008 : Décoration de bureaux
Réalisation de panneaux décoratifs
Réalisation de peintures à la laque
Mars 2006 : Organisation, exposition de peintures et de scultpures en présence du Jazzman Joachim Expert – Lyon
Thème : « A nos ancêtres »
Novembre 2005 : Exposition et ventes aux enchères par Cornette
Octobre 2005 : Exposition de peintures pour une Association d’Artistes – Londres
Juin/Août 2005 : Exposition de peintures chez Abroads & Associés – Paris 8ème
Avril/Mai 2005 : Exposition de peintures chez Quartus – Paris 8ème
Novembre 2004 : Grande exposition de peintures – Atelier Richelieu Drouot – Paris 2ème –
3 Thèmes : « Nos Ancêtres », « Femmes d’Or et d’Argent »,
« L’Homme qui aimait les Femmes »
Mars 2004 : Décoration de bureaux pour une Agence de Communication
Travail basé essentiellement sur la couleur et l’ambiance
Juin 2003 : Grande exposition de peintures – Elysée Biarritz – Paris 8ème –
Thème : « La Croisée des Chemins » (80 tableaux, peintures et dessins)
Sept/Déc 2003 : Exposition et préparation du Thème : « Vers la Découverte de sa Croix »
Oct/Nov 2002 : Exposition au Marché d’Art Contemporain de Bastille – Paris 11ème
Décembre 2001 : Inauguration du restaurant Lina’s – Boulogne (92)
Thème : « Les Femmes Bleues »
Novembre 2001 : Grande Exposition de Peintures – Espace Rigpa – Levallois (92)
Thème : « Vers la Plénitude » (80 tableaux)
Octobre 2001 : La Cité de la Réussite – La Sorbonne – Paris 5
Forum des Débats Culturels, Economiques et Politiques
Mars 2001 : « Chez Camille » – Restaurant – Décoration – Paris 9ème
Thème : « Nuit bleue »
Avril 2000 : Espace Rigpa – Levallois (92)
Thème : « La Femme et l’Enfant » (100 tableaux)
Mars 2000 : Vente de tableaux à l’Étude Francis Briest, Commissaire Priseur – Paris 9ème
Décembre 1999 : Décoration de la boutique J.Preston
Thème : « Les Couleurs de John Preston »
Novembre 1999 : Cité de la réussite – Marseille – Euroméditérannée
Avril 1999 : Cafétal – Paris 4ème
Thème : « Le Temps » (70 tableaux)
Mars 1999 : Salon du Printemps – Seine et Marne
Juin 1998 : Centre Cultura Amérique Latine – Paris 4ème
Thème : « Impressions » (60 tableaux)
Mars 1998 : Salon du Printemps – Coulommier
Octobre 1997 Marché d’Art Contemporain – Paris (Bastille)
Septembre 1997 : Marché d’Art Comtemporain – Arche de la Défense
Juin 1997 : Centre Cultura Amérique Latine – Paris 4ème
Thème : « La Femme » (70 tableaux)
Novembre 1996 : Galerie Art Present – Paris 3ème
Thème : « Café Colombie »
Avril 1996 : Salon d’Hiver – Galerie de Nesles – Paris 6ème
Décembre 1995 : Backstage – Société de Multimédia – Paris 10ème
Thème : « L’éspérance » (80 tableaux)
Juin 1995 : Prod 1.3.3 – décor Peinture – Suresnes
Thèmes : « Passion » – « L’amour »
Novembre 1994 : Centre Altura Amerique Latine – Paris 4ème
Thème : « Viva El Color » (60 tableaux)
Octobre 1993 : Piaf – Paris – Passion (paris – Montréal – Tokyo)
Thème : « Edith Piaf »
Mars 1993 : Atelier Vanneau – Rue Vanneau – Paris 7ème
Thème : « Masque Africain – Art Océanien »
Novembre 1992 : Association d’Artistes – Rue Quincampoix – Paris 1er
Octobre 1992 : Hôtel des ventes de Paris Drouot – Paris 12ème
SCP¨Chambelland-Giaferri – Veyrac
Septembre 1992 : Exposition personnelle – Paris 17ème
Première exposition peinture, première vente
Une rencontre inattendue entre l’éminent guitariste de blues/rock Sylvain Laforge et Angela Randall de New York en 2009, a conduit à la formation de LUX, un groupe qui fait leur propre sorte de folk alternatif électrifié.
Après avoir joué dans les gros festivals et les plus grandes salles avec les Rita Mitsouko, LUX est un projet plus personnel pour ce guitariste français de renom. Fervent partisan de la pureté et tradition du blues, une alchimie immédiate s’est crée entre ses propres compositions et les élégantes paroles de cette américaine. Peu après leur rencontre, ils se sont mis à écrire des chansons et tourner ensemble en duo acoustique.
Imaginez Nathalie Merchant se trouvant par hasard à la Villa Nellcote avec les Stones enregistrant Exile on Main Street. Là vous aurez le parfum de ce qu’ils font avec l’allure séduisante d’une guitare incisive et le lyrisme des textes.
Partant de l’idée que toute chanson devrait fonctionner simplement avec une guitare et une voix, les paroles en anglais de LUX se lient avec cette même tradition esthétique.
Leur premier EP de 5 titres enregistré avec Peter Deimel au Studio Black Box nous montre un son plus rock. Franck Ballier est à la batterie et Julien Boisseau à la basse pour ces 5 titres live. Les chansons de LUX prennent une nouvelle forme et le tout est très prometteur pour les nouvelles chansons et les concerts à venir.
Single from the forthcoming EP from the group LUX.
« No new love yet please »
©Sylvain Laforge/Angela Randall 2014
ISRC: FR-1A9-14-00238
Directed by Jehsong Baak
DP: Nicolas Boisseau
Editor: Vincent Laurin
www.lux-theband.com
www.facebook.com/luxtheband
Filmed at Le China and in and around the streets of Paris, France
2014
14 Juin 2014
Festival La Chapelle 70′s
La Chapelle St Luc, France
21 Septembre 2014
La Voie est Libre
Montreuil
2014
27 Mars – PARIS
Le Cavern – 21 rue Dauphine 75006 Paris
4 Avril – POISSY
Batignolles – 29 rue du Général de Gaulle 78300 Poissy
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2013
29 Novembre – PARIS
Le Cavern – 21 rue Dauphine, Paris 75006
Le China, Paris 19 November 2009
L’Îlicite, Paris 24 November 2009
O.P.A. Paris 15 January 2010
Le China, Paris 9 February 2010
Les Disquaires, Paris 23 March 2010
Pitchtime (Dourdon, France) 24 April 2010
Le China, Paris 13 July 2010
Le Cavern, Paris 9 September 2010
Les Disquaires, Paris 2 October 2010
Le Pitchtime (Dourdan) 20 November 2010
Le Cavern, Paris 5 March 2011
Le Café de La Cigale, Paris 1 June 2011
Le Cavern, Paris 8 October 2011
Le Soleil, Paris 14 October 2011
Le China, Paris 9 November 2011
Le Soleil, Paris 13 July 2012
Ile d’Yeu – tour August 2012
Le Soleil, Paris 4 Novembre 2012
Le Soleil, Paris 9 December 2012
Batignolles (Poissy) 18 January 2013
Ile d’Yeu mini tour August 2013
Le China, Paris 17 September 2013
Batignolles (Poissy) 4 October 2013
Biographie de l’auteur :
J’ai eu envie de créer dès l’âge de treize ans. N’aimant pas les études, j’avais sans doute besoin de sentir qu’une autre vie était possible. La journée, en classe, je manie l’autodérision pour rendre les journées plus légères. Le soir, à la maison, j’écris et je danse. L’envie d’entreprendre me prend pendant mes études de droit. Elle se matérialise avec l’écriture d’un livre destiné aux automobilistes, puis avec l’invention d’un classeur pour talons de chéquier. Je crée ma première société trois ans après avoir terminé mon Master dédié à l’entrepreneuriat. Aéroports de Paris m’appelle pour mettre en place un service de vente de fleurs sur chariots mobiles, thèse de mon troisième cycle. Deux ans plus tard, je rencontre un producteur de spectacles. J’ai quinze jours pour lui envoyer un texte de dix minutes. A la clé, des premières parties sur de petites scènes parisiennes. Mon texte le fait tellement rire qu’il ose me comparer à Jamel. Mes performances sur scènes sont moins réussies. Résultat, une dizaine d’apparitions et un souvenir mitigé. Après diverses expériences je rejoins une société de presse pour monter le département Internet. La finance et le droit m’ennuient. En parallèle j’ouvre donc une école de danse pour apprendre les chorégraphies de Michaël Jackson. Mais le PDG l’apprenant, je ferme la société dans la hâte, négocie mon départ et me mets l’écriture d’un roman. Quelques mois plus tard, le mari d’une de mes amies me propose de venir écrire dans la maison qu’il n’occupe que trois mois par an. En échange j’ouvre le courrier et réceptionne les livraisons. Puis il me demande de plus en plus de services, ses amis de passage à Paris aussi. Après dix huit mois, je mets le point final à mon livre. Et pour la première fois depuis bien longtemps je me sens fier. Six mois plus tard, quatre vint dix pour cent des maisons auxquelles j’avais envoyé mon manuscrit m’ont répondu négativement. Mais je n’éprouve aucune déception, aucune amertume. Car j’ai rempli mon objectif. Ma montagne je l’ai gravie. Pour capitaliser sur les dernières expériences qui m’ont plu, je décide de monter une société de conciergerie – A Man In Paris – que je dirige toujours aujourd’hui.
Thibaud Mullier
a tête lourde, les yeux mi-clos, un patient se réveille intubé à l’hôpital. Lorsque le réanimateur évoque l’accident qui l’a conduit au CHU en l’appelant mademoiselle, il se croit dans un mauvais rêve. Non seulement il n’a aucun souvenir de l’accident, mais plus grave, il a l’impression d’être un homme.
Un roman policier haletant qui emmène lecteur et narrateur à la recherche de la vérité entre Paris et New York.
Corps & Ame est un roman de Thibaud Mullier, disponible au format Kindle sur le site d’Amazon : www.amazon.fr
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